Salut,
Eh oui ! Malgré la reprise du taf alimentaire (bien prise de tête actuellement), j'ai avancé sur pleins de projets en parallèle.
L'écriture du scénario pour le projet secret est terminé depuis plusieurs semaines. Je l'ai envoyé à ma collaboratrice, Marika, et à l'éditeur.
C'était une expérience très intéressante et enrichissante au niveau personnel. J'ai toujours travaillé sur des projets dans des environnements, souvent, contemporains. Le colibri bleu étant une commande, j'ai effectué des recherches sur une époque historique donnée, imaginé des personnages en suivant certains codes, j'ai structuré mon récit, mêlant action et fantaisie, pour que sur chaque page (20 en tout), les lecteurs puissent avoir leur lot d'action (des combats aux sabres notamment), mais aussi découvrir des personnages attachants pour lesquelles, ils vont s'accrocher à l'espoir que certains d'entre eux s'en sortiront en dernière page et pour finir quelques twists sympas qui les surprendront, je l'espère.
J'ai le sentiment d'avoir passé un cap dans mon métier de scénariste, d'avoir capter une méthodologie et pouvoir l'utiliser à l'infini, peu importe le sujet ou le genre. Mais au-delà de ça, j'ai compris que ma manière d'écrire ne va pas parler aux illustrateurs de la même manière.
Il m'en aura fallu du temps pour comprendre que parfois, le problème c'est les autres. L'expérience autour d'Eliott McKane m'a profondément marqué. Mon travail de scénariste était passé au second plan. J'ai fait compromis sur compromis pour que la BD puisse exister. Au final, l'album n'est pas à la hauteur de mes attentes et j'en fais la promotion en salon et festival à contre cœur, juste pour me débarrasser du lot que j'ai encore en stock. Les lecteurs potentiels ne s'y trompent pas. Ils viennent, écoutent mon baratin, reste accroché parfois, mais dès qu'ils ouvrent l'album, c'est fini. Il le repose, me disent merci, sans jamais revenir.
Parfois on fait de mauvais choix, parfois il faut attendre des années avant de faire le bon, comme c'est actuellement le cas avec Lorenzo. Son travail, nos échanges, tout est constructif. Il a l'expérience qu'il faut et il sait lire dans mon esprit (comme c'est le cas pour Marika, Louis Grieves et Jérôme). Je n'ai pas peur de lui dire quand je trouve que ce n'est pas bon et il ne le prend pas mal, au contraire.
Ca fait du bien au moral et pour fêter ça, je vous propose une illustration de Lorenzo sur Elementar qui servira à habiller un article de presse sur la planche 5. C'est juste une image dans une image, mais c'est travaillé jusqu'au moindre détail.
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A côté de ça, je continue d'avancer dans les corrections du manuscrit de mon premier roman. Suite à mon entretien avec la conseillère éditoriale, j'ai constaté que j'avais énormément de travail de réécriture à faire. Beaucoup de textes ne servait à rien, si ce n'est à dire la même chose que j'avais déjà écrit quelques pages plus tôt.
J'en suis au chapitre 28 sur 46 (plus deux épilogues). Cette fois, c'est plus digeste (je trouve). J'ai hâte (enfin... pas trop non plus) de terminer la correction de celui-ci pour attaquer la suite de deux nouveaux scénarii en cours de développement. L'un d'eux intéresse Lorenzo pour après Elementar, et j'avoue que j'aimerai renouveler notre collaboration sur celui-ci. J'ai retravaillé une couverture pour les éditeurs.
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Le second est un thriller que j'ai promis à un dessinateur que j'adore et qui est déjà en pleine bourre sur plein de projets. Je prendrai plus mon temps, pour faire coïncider nos plannings.
Je suis aussi en pourparlers avec un auteur-artiste (dont j'apprécie énormément le travail) pour écrire un recueil d'histoires courtes en BD. Pour l'instant, je n'ai encore rien écrit, mais mon cerveau travaille dessus. Je vous en reparlerai en temps et en heure.
Merci d'avoir pris le temps de me lire. Ce n'est pas souvent que je le fais. Mais, j'avoue que ça m'a fait du bien.
A très vite pour des nouvelles fraiches.
